SOUTIEN Á LA FILIÈRE AVICOLE

La crise aviaire, un contexte difficile
La fin de l’année 2015 et ce début de premier semestre 2016 sont marqués par la crise de l’influenza aviaire, touchant la filière palmipède et également la filière volaille de chair mais dans une moindre mesure.
Le 14 janvier dernier, la Direction Générale de l’Alimentation du Ministère de l’Agriculture a présenté la stratégie d’éradication du virus, notamment avec l’assainissement de la filière palmipède dans la zone grand Sud-Ouest, par un dépeuplement progressif et la mise en place de vide sanitaire.
Ces mesures auront des conséquences financières directes, immédiates ou différées selon le positionnement des acteurs de la filière, avec un assèchement des entreprises pendant plusieurs semaines et des perspectives plus ou moins rapides de retour à la normale.

Une impulsion nationale déclinée en région

Face à cette situation, l’État, l’Europe et la Région ont décidé d’agir conjointement avec des moyens exceptionnels pour soutenir les éleveurs et les entreprises concernés.
Cet accompagnement à la filière avicole s’articule globalement autour de deux dispositifs : un comité de suivi d’une part, et une cellule de crise aviaire d’autre part. La gestion régionale articulée entre l’État et la Région permet une compréhension globale et partagée des enjeux, la coordination et le suivi des moyens d’intervention mobilisés ainsi que la détection et l’accompagnement des entreprises en difficultés.

Installé depuis le 2 février 2016, le Comité de Suivi conjoint mobilise l’ensemble des acteurs de la filière et de ses partenaires, dont les banques.

La CEAPC, engagée sur son territoire
Au-delà des aides publiques, la CEAPC s’associe donc à cette mobilisation aux côtés d’autres établissements bancaires de la région, pour accompagner ses clients impactés et rechercher au cas par cas des solutions de financements appropriées.
Car en effet, les mesures sanitaires liées à la lutte contre l’épizootie de l’influenza aviaire ont des conséquences économiques majeures pour l’ensemble de la filière foie gras du Sud-Ouest.
La perte des chiffres d’affaires, les besoins de trésorerie et le financement du redémarrage de l’activité et des investissements à réaliser, constituent des menaces réelles pour la pérennité des exploitations et des entreprises de la filière, des plus amont aux plus aval et y compris pour les activités connexes.

Patrick Dufour, membre du Directoire de la CEAPC en charge de la Banque
de Développement Régionale signe la charte de soutien à la filière avicole.

La CEAPC a pris l’engagement de veiller à accompagner ses clients dans la reprise d’activité et des investissements inhérents à leur situation, avec une véritable analyse individualisée, tout en sécurisant leurs engagements.
Il s’agit donc d’analyser avec eux les effets financiers des impacts de la crise aviaire sur les comptes d’exploitation et après expertise des situations, activer les leviers bancaires qui permettront de passer le cap des difficultés. Mobiliser chaque fois que possible les financements court terme en avance des indemnités qui seront versées par l’Etat, pourrait constituer une des premières mesures d’urgence à mettre en œuvre.

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