Viticulteur à Sablonceaux (17), Jean-Jacques Biteau cultive l’esprit d’innovation et d’excellence. À la tête d’un vignoble de 29 ha, il mise sur l’œnotourisme pour trouver de nouveaux territoires de croissance. Convaincue du bien-fondé de sa démarche, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes l’accompagne dans son développement.

Cognac, pineau, vins charentais… Dans la famille Biteau, le vin coule dans les veines depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Trois générations qui se succèdent sur les terres de Sablonceaux depuis 1931. Presque un siècle de passion, d’abnégation et de labeur, avec toujours l’envie d’exceller. Jean-Jacques Biteau ne déroge pas à cette règle. À la tête du vignoble familial depuis 2009, il a développé sa propre marque de vins, en mettant à l’honneur ses grands-parents sur l’étiquette. « Le vin, c’est du vivant, et je voulais leur rendre hommage, car sans eux rien n’aurait été possible », raconte-t-il.

Au fil des ans et des opportunités, Jean-Jacques Biteau a racheté des terres, échangé des parcelles, et se retrouve aujourd’hui à la tête d’un vignoble de 29 ha. Principalement du cognac (20 ha) mais aussi des vins charentais IGP (7 ha) et du pineau (2 ha). « En 2010, je produisais 3 000 bouteilles, en 2021, nous sommes à 80 000, toutes vendues en local : à la ferme, en boutique à Royan, et auprès d’une trentaine de restaurants de la région », explique le viticulteur. La recette du succès est simple  : Jean-Jacques Biteau bichonne son vignoble comme le plus précieux des trésors. Certifié ISO 14001 depuis l’an dernier, il n’a de cesse de défendre une viticulture durable et raisonnée. « C’est l’un des grands enjeux de la filière, et j’ai trouvé sur ce volet un partenaire de choix puisque la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes m’a accompagné dès 2017, dans le financement du parc machines. »

 

Investir dans l’œnotourisme

Le début d’une longue complicité… Car Jean-Jacques Biteau a des projets plein les barriques. Désireux de diversifier son activité, le Saintongeais entend attirer les vacanciers dans l’arrière-pays royannais, en misant sur l’œnotourisme. « J’avais envie de transmettre mon amour du terroir et de la vigne, d’aller à la rencontre des gens, » détaille-t-il. En 2018, le viticulteur rachète alors une vieille bâtisse charentaise à Corme-Écluse, qu’il transforme en gîte rural. Dans la foulée, il acquiert en 2021 un nouvel hôtel à L’Éguille-sur-Seudre (5 chambres, 1 bar à vins et à tapas et 1 boutique) et crée un parcours de 7 km à vélo, dans les vignes. Deux projets qui ont rencontré un écho positif auprès de la Caisse d’Epargne. « Quand j’ai parlé de mon idée à mon conseiller Philippe Vrillaud, il est venu repérer le site avec moi pour analyser les risques, confie-t-il. Au-delà du financement, j’ai trouvé une écoute, une proximité, une banque qui s’intéresse vraiment à mon projet et qui parle le même langage que moi. » Et Samuel Chouzenoux, directeur du département viticulture, d’ajouter  : «  Nous accompagnons Jean-Jacques Biteau au quotidien, que ce soit pour des financements de matériels ou pour le financement de projets novateurs et d’envergure.

Sa vision d’une viticulture renouvelée, durable et humaine rejoint notre propre ADN de banque régionale utile au territoire. Son gîte, son hôtel ainsi que le parcours pédagogique sillonnant le vignoble renforce l’attractivité de l’arrière-pays, le tout dans un environnement préservé. Ce sont là deux sujets majeurs sur lesquels nous sommes très engagés, avec la RSE et la digitalisation des vignobles. »

Au-delà du financement, j’ai trouvé une écoute, une proximité, une banque qui s’intéresse vraiment à mon projet et qui parle le même langage que moi.

Transmettre son patrimoine…

Si entre-temps la crise sanitaire est passée par là, elle n’a pas entamé le moral de Jean-Jacques Biteau. Encore moins les chiffres de ventes, toujours positifs. À tel point que le viticulteur vient d’acquérir 22 hectares de vignes supplémentaires… Toujours grâce au soutien de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, séduite cette fois-ci par l’approche sociétale du projet. « L’acquisition de cette exploitation répond à un nouvel enjeu  : celui de la transmission du capital viticole, avec ce souci d’aider les jeunes générations à accéder au foncier », détaille Samuel Chouzenoux.

À cet égard, Jean-Jacques Biteau a créé une société civile d’exploitation agricole (SCEA) avec 5 de ses salariés (la société en compte 8 au total), qui détiennent 20 % des parts. « Ce projet de transmission me tient particulièrement à cœur, car je n’ai pas d’héritier direct et je voulais perdurer la tradition familiale, conclut l’entrepreneur. Dans la SCEA, 3 de mes salariés ont moins de 30 ans et ne sont pas issus du monde agricole. Cela va leur permettre de se constituer progressivement un patrimoine foncier. »
Dans les années à venir, il se pourrait même que la maison Biteau distille son propre cognac, car cette nouvelle structure dispose de sa propre chaudière…

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